Pour Tezos, le compte à rebours a commencé

Conçue pour les très grandes entreprises, la blockchain Tezos peine à sortir de l’ombre du géant Ethereum. Elle mise sur de nouvelles innovations pour faire son retard. Mais est-ce possible ?
Quel est le point commun entre Ubisoft, Société générale, Guerlain et Manchester United ?
La blockchain Tezos.
Toutes ces marques connues mondialement travaillent avec le protocole d’origine française. Et en dépit d’un écosystème encore relativement modeste (nombre d’applications et d’utilisateurs) Tezos continue d’attirer chaque mois de nouveaux noms. “Il faut leur reconnaître un certain talent”, souligne Stanislas Barthélémi, expert et consultant blockchain chez KPMG.
Lancée en 2018 avec la participation de chercheurs de l’Inria (Institut national de recherche en sciences et technologies du numérique) et la promesse d’être la blockchain la plus “évolutive”, Tezos séduit beaucoup de clients grâce à deux choses : d’abord un discours très tourné vers les entreprises. Puis, et surtout, un système d’équipes opérationnelles financées par sa fondation pour aider n’importe quelle entreprise à utiliser le protocole.
Ces “équipes de choc” sont présentes dans différents pays, au Royaume-Uni, en Allemagne, en Inde et bien sûr en France. La plus connue d’entre elles est sûrement Nomadic Labs, qui compte environ 75 salariés à Paris.
Avant d’investir dans un produit, l’investisseur doit comprendre entièrement les risques et consulter ses propres conseillers juridiques, fiscaux, financiers et comptables.


