dYdX : enquête sur “l'anti-FTX”

En quelques mois, dYdX s’est imposé dans le paysage crypto. Comme le montre ses derniers chiffres stratosphériques, la plateforme décentralisée d’origine américaine a profité de la chute de FTX et des doutes croissants autour des acteurs centralisés. Mais est-ce la seule explication ? On a cherché à le savoir 👀
Quatre lettres : dYdX.
Depuis l’effondrement de la plateforme FTX, une grande partie de l’industrie crypto ne parle que de cette plateforme d’échange décentralisée ("DEX" dans le jargon), considérée comme l’une des nouvelles stars du secteur ✨
De fait, les chiffres de dYdX sont impressionnants : en 2022, la plateforme a enregistré un volume d’échange de 466 milliards de dollars (140% en un an) et récupéré 138 millions de dollars en frais. Pas mal, pour un projet lancé officiellement en 2021.
Comment expliquer un tel succès ? 🤔
La chute de FTX fin 2022 a évidemment profité à la plateforme décentralisée. “On a eu beaucoup de nouveaux utilisateurs”, confirme Charles d’Haussy, le Français à la tête de la fondation basée à Zoug (Suisse).
Mais ce n’est évidemment pas la seule explication ; dYdX a aussi profité du fait que, contrairement aux Exchanges centralisés, la plateforme est décentralisée et ne conserve donc pas directement les cryptos de ses clients.
À l’origine de dYdX
dYdX a été créé en 2017 - son réseau est disponible depuis 2021 - en partant d’un principe simple : les traders cryptos, surtout professionnels, ont à leur disposition des plateformes d’échange, mais toutes sont centralisées.
Avant d’investir dans un produit, l’investisseur doit comprendre entièrement les risques et consulter ses propres conseillers juridiques, fiscaux, financiers et comptables.


