EXCLUSIF. MiCA : l’industrie crypto interpelle les gouvernements européens

Dans une lettre adressée aux 27 ministres des finances de l'UE, l'industrie s'inquiète des conséquences de la future législation.
La réponse du Web3 n’aura pas traîné. Moins d’un mois après la proposition de deux amendements au Parlement européen durcissant la législation sur les cryptos (l’un d’eux a été adopté), 46 patrons et organisations représentant le Web3 ont envoyé une lettre aux 27 ministres des Finances de l’Union européenne pour les interpeller sur leurs conséquences. The Big Whale se l’est procurée en exclusivité 😎
Dans le document de deux pages, le lobby crypto demande notamment à l’UE de ne pas imposer de règles allant au-delà des recommandations du Groupe d'action financière (GAFI), l’organisme intergouvernemental de lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme. Une telle perspective pénaliserait l'Europe vis-à-vis des États-Unis et l’Asie.
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Objet : Préserver la vie privée des citoyens, l'innovation, la croissance et la création d'emplois en instaurant des lois européennes favorables au Web3 et à Internet
Au nom de la communauté et des entreprises européennes du Web3, nous souhaitons vous exprimer notre vive inquiétude face aux récentes propositions de lois européennes qui menacent la vie privée des individus ainsi que l'innovation, la croissance et l’emploi en Europe.
Nous saluons les efforts de l'UE pour soutenir et encadrer l’industrie du Web3 avec le règlement sur les marchés des crypto-actifs ("MiCA") et les transferts de fonds ("TFR"). Les gouvernements, la Commission européenne et l'industrie du Web3 sont alignés sur l’objectif de réussir à lutter contre la criminalité tout en protégeant la vie privée et en promouvant la protection des consommateurs, la stabilité financière et l’égal accès des citoyens à Internet. Cependant, les dernières propositions adoptées par le Parlement européen risquent d'anéantir des années de travail et de compromettre l’avenir économique du Web3 européen.
Avant d’investir dans un produit, l’investisseur doit comprendre entièrement les risques et consulter ses propres conseillers juridiques, fiscaux, financiers et comptables.


